Le château reconstituéen 3D

Une des premières reconstitutions du château et du village fortifié d'Allègre par M.E. GAUTHERON

Vue de l'ensemble des fortifications d'Allègre avant l'incendie de novembre 1698

La façade sud du château d'Allègre reconstituée par M.E.GAUTHERON (en 1927)

La façade sud du château d'Allègre reconstituée par M.E.GAUTHERON

 

Reconstitution du château en 3d par le webmestre du site de la mairie d'Allègre

Façades sud et ouest - version 1--Façades sud et ouest - ambiance nocturne

Façades sud et ouest (les batiments intérieurs ne sont pas encore construits)

A la façon BD

Façades sud et ouest (une version "style BD" sans les toits))

 

Façades Sud et Est-Façades Sud et Est -vue 2

Vues des façades Sud et Est (le mur central est construit mais pas les batiments intérieurs)

Chemin de ronde

Le château avec les toits des bâtiments

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Première vidéo du château reconstitué en 3d

A partir d'une vue aérienne (IGN) le château "sort" de terre et prend la place des ruines. Cette première vidéo du château en 3d montre que celui-ci sera à l'échelle. 
Remarques : la huitième tour (façade nord) n'a pas été construite. Rien ne prouve qu'elle existait effectivement. Une vidéo future en tiendra peut-être compte. Vous remarquerez que les bâtiments intérieurs ne sont pas encore érigés et qu'aucun toit n'apparaît.

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Cette vidéo est en HD vous pouvez utiliser le petit rectangle noir en bas et à droite pour bénéficier du plein écran.
- Mont Bar Productions -

 

LE CHATEAU d'ALLEGRE (extrait du livre "Les châteaux de Haute-Loire")

Le château primitif de la famille d’Allègre, cité dans les titres de 1217, est remplacé à la fin du XIVe siècle par une forteresse construite par Morinot de Tourzel. IL s’agit à cette date d’une sorte de trapèze comportant trois enceintes. La première enceinte correspond à peu près au bourg actuel. Elle contenait une surface de près de deux hectares et était défendue par onze tours. Elle comportait deux portes principales avec corps de garde (porte de Monsieur et porte de Ravel) incluant portes battantes en chêne bardées de fer, et accostées chacune de deux tours crénelées avec mâchicoulis et herse, aux abords protégés de barbacanes. En 1435, le seigneur du lieu concède à huit familles nobles le droit d’y bâtir leurs hôtels. La deuxième enceinte abritait des constructions pour le logement des hommes et des chevaux, des greniers et des bâtiments pour des munitions.
La troisième enceinte protégeait le château lui-même et se présentait comme un rectangle flanqué par huit tours dont quatre  grosses sur les angles et un donjon au centre.
Actuellement on peut voir :
-    La célèbre « potence », vestige de la façade méridionale du château. Il s’agit de deux tours pleines reliées par une courtine éventrée dont il ne demeure qu’une couronne de mâchicoulis au sommet. Ces mâchicoulis sur console de la fin du XIVe siècle sont d’une grande qualité. L’effet de cette « potence » est impressionnant.
-     La porte de Monsieur à l’entrée sud du bourg qui a conservé ses deux tours, le logement de la herse et les gonds de la porte.
-    Une des deux tours de la porte de Ravel (à l’entrée nord du bourg) avec deux meurtrières pour le tir à l’arquebuse.
-    Une tour de la  première enceinte à l’est de la porte de Monsieur, avec trois meurtrières.
-    Des vestiges des huit hôtels particuliers (tours, tourelles, portes blasonnées…)


Régis TOMAS
Université Lyon 1 et Ecole Normale supérieure de Lyon
Edition Watel - 1993 –

Métamorphose de la Potence

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Bientôt la suite.......

Bientôt d'autres vidéos....

Et peut-être un jour une visite virtuelle du château.......

 

Retour Potence

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Autres curiosités

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Les Roches à Bassins


 

Le Portail de Monsieur (lettre R sur le plan des fortifications)

 

En fait il s'agit de la porte d'accès Sud du château d'Allègre. Cet ouvrage fut construit entre 1365 et 1435. Il tire son nom "Monsieur" du seigneur en titre, baron, puis marquis d'Allègre.

D'après un acte du 10 avril 1613, La Porte de Monsieur avait alors un grand corps de logis et deux tours dites  : l'une de l'horloge, l'autre du colombier.


Le Portail de Monsieur est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Le portail de Monsieur vu du sudLe Portail de Monsieur vu du Sud

Ses deux tours sont assez bien conservées. Elles étaient jadis surmontées d'un chemin de ronde crénelé. On distingue sur la tour de gauche (qui fut longtemps cachée par une maison) des meurtrières qui ont très bien survécu à l'oeuvre du temps.

 

Le portail de Monsieur vu en contre plongéeLe portail de Monsieur vu en contre-plongée
Cette vue nous permet d'observer la fente par laquelle passait la herse.

L'horloge située à son sommet a nécessité des modifications pour cacher les plombs indispensables à son fonctionnement.
Il a pour cela fallu construire une avancée en forme de cheminée, juste sous les créneaux ; celle-ci est soutenue par des pierres de tailles. Cette transformation est assez récente (1826).

 

Le portail de Monsieur (vu de la Place du Marchédial)Le Portail de Monsieur (vu de la place du Marchédial)

L'hôtel des Mozac (sur la photo "Café du marché") est contigü au portail de Monsieur.

 

Histoire récente

Pendant de nombreuses années, le Portail de Monsieur (que l'on appelait aussi ta Tour de l'horloge ou le "porche") a été couronné par un arbre, celui-ci a été supprimé dans les années 1950.

 

Le portail de Monsieur avec son arbreLe Portail de Monsieur avec son arbre et surtout la maison en reconstruction qui va cacher la tour pendant de nombreuses années

Le portail de Monsieur avec son arbreLe portail de Monsieur avec son arbre et la maison qui cachait la tour de gauche

Le portail de Monsieur avec son arbreLe portail de Monsieur, son arbre et la halle (à droite)

 


 

Les hôtels du XVe siècle

Ces hôtels particuliers furent construits à partir de 1435 (pendant la guerre de cent ans), le baron YVES I DE TOURZEL autorisa huit familles nobles à bâtir ces hôtels particuliers à l'intérieur de la première enceinte pour y être protégées en cas de siège. JACQUES D’ALLEGRE, fils d'YVES I, confirma ces privilèges en 1453 et 1485 en renonçant (envers ces huit familles) à son droit de mainmorte (droit dont jouissait le seigneur de s'emparer de la succession de son serf à sa mort) qui était d'usage dans la seigneurie. Ces huit familles étaient alors : les D’Artasse, De Bar, De Chardon, Du Chier, De la Clède, De Sailhans-Mozac, Grellet et Guérin de Pouzols.

 

Hôtel d'Artasse (N°5 sur le plan des fortifications)

Flanqué contre les remparts donnant sur le Mont Bar et juste à côté de l'hôtel de Bar, il fut érigé comme les autres hôtels en 1435. Jean d'Artasse, écuyer et Seigneur de Mondasse de Fix et de Besse en fut le premier occupant. En 1776 l'hôtel est vendu à la famille Breul qui y installa l'hôtellerie de "l'étoile d'or". La tourelle d'angle qui existait côté Porte de Monsieur a été remplacée par des escaliers. La porte d'entrée a conservé son porche d'origine avec son linteau en accolade dans le style du XVe siècle.

  Hôtel d'Artassa blason-Artasse200
Hôtel d'Artasse et son écu

 

Hôtel de Bar (N°6 sur le plan des fortifications)

C'est la plus vieille famille d'Allègre les "de Bar" qui ont fondé cet hôtel particulier aux environs de 1435. Il fut la demeure de Lancelot de Bar, écuyer et capitaine du château d'Allègre. Situé à côté de l'hôtel d'Artasse il a récemment subi des travaux de rafraîchissement qui font de cette bâtisse un des hôtels les mieux conservés. Avec sa tour d'escaliers centrale et sa cour d'honneur qui donne sur le Marchédial cet hôtel a un cachet médiéval incontestable.

  Hôtel de bar blason Hôtel de bar
Hôtel de bar et son blason

Hôtel de Chardon (N°8 sur le plan des fortifications)

Bâti peu après 1435 par Pierre de Chardon dont le manoir avait été bûlé par les anglais. L'hôtel fut vendu en 1755 aux soeurs Dominicaines qui y restèrent jusqu'au milieu du XXe siècle. Une tour octogonale avec une porte blasonnée faisait saillie sur la rue des Boucheries. Celle-ci fut démolie en 1868 pour cause d'alignement de la rue. Dans les fondations existe encore une citerne en pierres qui a été creusée jusque sous la rue Notre dame de l'Oratoire, l'actuel nom de la rue des Boucheries.

 Hôtel de Chardon blason Hôtel de Chardon
Hôtel de Chardon et son écu

 

Hôtel du Chier (N°7 sur le plan des fortifications)

 Presque en face de l'hôtel de Chardon il fut bâti en 1435 par Pons seigneur du Chier (prononcer "ché"). Actuellement il ne reste plus que sa tour à escaliers au fond d'une petite cour en forme de chemin. C'était le plus vaste de ces hôtels particuliers. En 1621, Durand de Mozac, trouvant son Hôtel trop exigü et moins agréable fit reconstruire l'hôtel du Chier pour en faire sa demeure. A l'époque c'était un des plus riches habitants du village fortifié. Dans la cour, sur la gauche on peut apercevoir le puits pratiquement intact. Au sommet de la tour'à peine visible on peut distinguer l'écu de la famille "Roux du Clos" avec la date 1621.

Hôtel du Chier blason Hôtel du Chier
Hôtel du Chier et son écu

 

Hôtel de la Clède (N°2 sur le plan des fortifications)


Sa façade est la plus grande de celles du Marchédial, la bâtisse est adossée aux remparts ouest de la cité. Cet hôtel a été fondé par Jean de La Clède, Seigneur de la Clède près d'Allègre. Suite au mariage de Catherine Boutaud de la Clède qui épouse en 1723 Jacques Grellet, Seigneur de Chaduzias et du Bessioux, l'hôtel passe à la famille Grellet. Cette famille, très célèbre à Allègre habitera en ces murs jusqu'en 2000.

Hôtel de la Clède blason Hôtel de la Clède
Hôtel de la Clède et son blason

 

Hôtel de Sailhans-Mozac (N° 1 sur le plan des fortifications)

Bâti peu après 1435 par les Sailhans, l'hôtel est passé aux Mozac par mariage. Ceux-ci avaient la charge de "capitaine du Portail de Monsieur". On trouvait sur place le corps de garde, le dépôt de munitions ainsi que l'accès à la tour menant au système de défense de la porte. Le bâtiment a gardé une façade proche de son aspect d'origine.

 

Hôtel de Sailhans-Mozac blason Hôtel de Mozac
Hôtel de Sailhans-Mozac et son blason

 

Hôtel des Grellet (N°3 sur le plan des fortifications)


Adossé au mur d'enceinte d'Allègre cet hôtel a lui aussi été érigé en 1435 par Pons Grellet, époux d'Isabeau d'Artasse. Sa construction a été assez longue puisqu'elle s'est achevée en 1485. Il est situé au 3 rue du château, très proche de l'hôtel des Guérin.
En 1593, durant le siège d'Allègre par le Duc de Nemours, l'hôtel était habité par Pons Grellet troisième du nom et gouverneur de la ville. Plus tard la famille s'installa dans l'hôtel de la Clède situé à quelques pas en direction du portail neuf (dit de Monsieur).
En 1860, il est vendu à la famille Leyreloup pour le transformer en magasin de draperies. A l'époque la bâtisse était bien plus importante, elle débordait davantage sur la place du Marchédial, pour des raisons d'alignement et de facilitation de passage elle a du être sévèrement amputée.

Hôtel des Grellet blason Hôtel des Grelet
Hôtel des Grellet et son écu

 

Hôtel des Guérins de Pouzols (N°4 sur le plan des fortifications)

En 1435, Pierre de Guérin, seigneur de Pouzols et de Chambarel capitaine du château érige cette bâtisse à l'angle de la rue des Clostres. A l'intérieur est conservée la tour des escaliers de l'hôtel. On dit aussi qu'un souterrain partirait de cet hôtel du XVe siècle mais l'hypothèse reste à vérifier.
La façade donnant sur le Marchédial est la conséquence d'un agrandissement relativement récent.

Hôtel des Guérin de Pouzols blason Hôtel de Guérin
Hôtel des Guérin de Pouzols (façade donnant sur le Marchédial) et son écu

 Hôtel de Guérin
Hôtel de Guérin vu de la rue du château

 


 

La porte de Ravel (lettre L sur le plan des fortifications)

La porte de Ravel (au nord-est) était sans doute un peu moins impressionnante que la porte de Monsieur, elle était flanquée de deux tours (une seule a résité aux outrages des hommes et du temps, elle est assez bien conservée). Cette porte a été en partie détruite en 1845 pour permettre l'élargissement de la chaussée afin de faciliter le passage des charrettes et autres véhicules hippomobiles. Les gonds sont encore bien visibles ainsi que les trous servant à placer les barres en fer pour consolider la porte. Une trace de la tour de gauche (en entrant dans la cité) est conservée dans la façade faisant face.

Porte de Ravel : vue générale Porte de Ravel : vue rapprochée
Porte de Ravel : vue générale et rapprochée

Porte de Ravel : vue détaillée Porte de Ravel : ce qu'il reste de l'autre côté

Porte de Ravel : vue détaillée et vue des restes de la tour démolie

 

 

 


 

Les poternes

Afin d'assurer des échanges avec l'extérieur, en plus des "portes" fortifiées existaient deux poternes (on dit "posterles" dans le midi), l'une côté nord-est et l'autre en regard du Mont Bar. Cette dernière était certainement prévue pour accéder au charreyron menant en direction de Fontelines pour aller chercher de l'eau (entre autre). Ces passages étaient moins bien protégés que les "portes". Ainsi c'est par la porterne nord que trois hommes déguisés en femme sont passés pour aller assassiner Yves III.

"JACQUELINE D’AUMONT, marquise d'Allègre, épouse de YVES III, se disant maltraitée par son mari quitta le château pour se retirer auprès de ses parents. C'est alors que le marquis se mit en quête d'une autre dame. Celle-ci, le sachant marié, se moqua de lui. Cela déplut fort à notre homme qui ne se fit pas faute d’insulter ladite dame ... qui se vengea. A quelque temps de là, le marquis reçut une lettre de la dame disant qu'elle viendrait le trouver pour lui témoigner toute son affection. A cet effet, il était prié de laisser ouverte la fausse porte de son château (la poterne côté nord). A l'heure dite, trois hommes habillés en femme entrèrent dans sa chambre et le tuèrent. C'était le 13 juillet 1577."  Les assassins ne furent jamais inquiétés.

La poterne nord (lettre K sur le plan des fortifications)

poterne nord poterne nord : vue rapprochée

C'est par la poterne nord que pénétrèrent 3 silhouettes féminines qui assassinèrent Yves III

La poterne donnant sur le Mont Bar (Lettre N sur le plan des fortifications)
Elle a complétement disparu

Poterne donnant sur le Mont bar


Sans doute se trouvait-elle au croisement des remparts donnant sur Bar et du charreyron menant à Fontelines. Possible aussi que le Duc de Nemours (le 8 août 1593, lors du siège d'Allègre) pointat ses canons (placés juste en face dans le "pré du canon") en direction de cet endroit qui constituait un point faible.


 

Les écuries du château (lettre H sur le plan des fortifications)

Encore presque intactes les écuries sont actuellement utilisées pour accueillir des concerts car la qualité accoustique est remarquable. La partie supérieure était utilisée comme grenier. Une citerne existait dans le bâtiment qui fait angle.

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Les écuries du château

 


L'église d'Allègre

 

En cours de construction

 

Au pied du mont Baury, vers 1012, s'élevait le village de Grazac avec son église romane dédiée à Saint-Martin. Sous yves II, l'église romane est remaniée et cède la place au style gothique. Une des deux clés de voute du choeur est aux armes de Gabriel de Tourzel. L'autre clé est un IHS aux lettres entrelacées.  La construction de l'église gothique a été commencée avant 1512 et achevée peu après 1527. Elle possédait une nef, et huit chapelles.
En 1822, suite à des travaux, le clocher s'effondre entraînant la destruction de l'édifice.
A cette époque la chapelle du château dédiée à Saint-Yves est détruite. La poterne (dans la rue ND de l'Oratoire actuelle) et la Porte de Ravel, sont abattus pour faciliter la circulation des voitures (à chevaux). Leurs pierres sont réutilisées pour bâtir la nouvelle église. La reconstruction va durer un peu plus de 40 ans.
En 1961 et 1962 l'église est à nouveau restaurée dans un style moderne.

Vous voulez tout savoir sur l'église Saint Martin d'Allègre entre 1822 et 1865 : Téléchargez le document très complet rédigé par René Bore.

Eglise avant la restauration de 1961-1962

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eglise-avant-restauration

 

Eglise après 1962 (en 2015)

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Aspect extérieur

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Allègre et la télévision

Sans avoir connu de nombreux tournages (comme Sarlat, Pézenas, ou même Blesle), le site exceptionnel d'Allègre a attiré au moins à trois reprises l'attention d'hommes de cinéma ou de télévision qui y ont situé l'intrigue de l'une de leurs réalisations.

Dans l'été 1961, Bernard Hecht choisit Allègre pour y situer une bonne partie d'un feuilleton (à l'époque, on ne parlait pas de série) en 13 épisodes de 26 minutes.

Bernard Hecht est un réalisateur que l'on peut rattacher à la fameuse « école des Buttes-Chaumont » qui nous valut tant de réalisations télévisuelles de qualité à l'époque de la RTF et de la chaîne unique de télévision en noir et blanc.

L'intrigue est, à vrai dire, assez obscure : il s'agit d'un chassé-croisé amoureux entre Barbara (Anne Tonietti) et Charles-Auguste Bauvallet (Philippe Ogouz). Nommé clerc de notaire en Haute-Loire, ce dernier n'aura de cesse de rechercher sa belle, qui a disparu, dans tous les châteaux de la région.

La distribution comprenait des acteurs de grande qualité : Jean-Marc Tennberg, Jacques Monod, Bernard Hecht, Jean-Paul Moulinot, Harry-Max,...

Diffusé au printemps 1962, le feuilleton ne connut pas un grand succès, mais, à l'époque, la concurrence entre les chaînes n'existait pas !...

On y verra, outre les sites, un attelage de vaches et Maxime Pubellier en chauffeur de taxi, avec sa 403 familiale verte (ce n'était pas un rôle de composition !).

Le Piano oublié est un téléfilm français tourné à Allègre, Saint-Paulien et Varennes-Saint-Honorat, en mars 2006. Œuvre d'Henri Helman, il a été diffusé en 2007 sur FR3 et, en 2009, sur une chaîne de la TNT.

Grand pianiste de renommée internationale, Julien Fontanet se souvient... En 1961, dans le village où il a grandi, Sainte-Cécile (Allègre), malgré son jeune âge, Julien est déjà fin mélomane. En effet, non seulement ce garçon bénéficie d'un véritable talent, mais il est également doté d'une oreille absolue. Mais sa passion pour la musique ne plaît pas à son père, qui souhaite le voir reprendre l'entreprise familiale. Un jour, Julien découvre par hasard un piano oublié dans une bergerie abandonnée (la scierie de Fontanet), ainsi que son mystérieux propriétaire, Benjamin (Jacques Perrin), qui va lui révéler un lourd secret. Julien va remonter peu à peu le cours des souvenirs pour découvrir l'histoire de son nouvel ami Benjamin qui lui enseigne si profondément le piano. Son enquête avec son amie Rosine l'amène bientôt sur le passé noir de son père. En réalité, Benjamin s'étant marié avec une juive Sarah était un des plus grands pianistes de l'époque jusqu'à ce que l'armée allemande occupe Paris. Enfin, ce grand musicien parachève sa succession juste avant sa mort, en choisissant Julien en tant que son héritier. Il l'appelle son « dernier fils ».

Le film donne à voir de nombreuses vues d'Allègre, de ses rues et même de certains intérieurs (3 rue Notre-Dame de l'Oratoire). Plusieurs habitants de la commune ont eu l'occasion de participer au tournage en tant que figurants. La municipalité de l'époque apporta un soutien actif à la réalisation : on se souvient de la tente implantée à l'arrière de la mairie, qui servait de cantine aux acteurs et techniciens.

Paris Shanghai est un court métrage français réalisé, pendant l'été 2010, par Thomas Cailley.
Alors qu'il entreprend un voyage de 20 000 kilomètres à vélo, Manu croise la route de Victor, un adolescent au volant d'une voiture volée...
Manu aime les voyages, les grands espaces et les rencontres. Victor non.
Le film a été présenté au festival de court-métrage de Clermont-Ferrand en 2011 et a obtenu de nombreux prix dans des festivals nationaux et internationaux. Il a été diffusé sur Canal+
L'équipe de tournage a été hébergée par la commune dans l'appartement de La Poste, en juillet 2010. A l'été 2012, le réalisateur s'est marié en mairie d'Allègre avec Isabelle Gayte dont la famille est originaire de Vernassal et possède une résidence secondaire aux Fages.
Dans la distribution apparaissent Rose Beignier, de Menteyres, (la vieille dame) et Laure Gouzian, de la rue du Parc (la mère de Claire).
Depuis, Thomas Cailley poursuit une carrière qui a retenu à plusieurs reprises l’attention de la critique  avec des films comme Les Combattants, ou tout récemment  Ad vitam (série policière en 4 épisodes diffusée sur Arte les 15 et 22 novembre 2012).

 

Ces trois films peuvent être empruntés à la Médiathèque Germaine Tillion

 

 

 

La Potence (voir le plan des fortifications)

 

Photo de Philippe BOUSSEAUD

Différents points de vue

-La potence - vue côté sud-La potence - vue côté nord

-La potence - vue côté estLa potence vue du Mont Bar

La Potence, vestiges du château 
Photo montage : Alain Bernard

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Du château commencé en 1385 par Morinot de Tourzel il ne reste que cette large porte visible de très loin. Dominant la "Petite Cité de caractère" d'Allègre, elle impose sa forme de potence encadrée de deux tours pleines surmontées par un linteau de créneaux à machicoulis tréflés.

Son impressionante silhouette ainsi que l'histoire qui lui est attachée ont valu à la Potence d'être classé Monument Historique en 1935.
En fait il s'agit des ruines de la façade méridionale du château. Ces vestiges donnent une idée de ce que devait être la forteresse qui était une des plus importantes d'Auvergne pendant plus de trois siècles à partir de la fin du XIVe siècle jusqu'à la fin du XVIIe.

A quelques mètres de là, ce qu'il reste de la tour de la salle des Gardes.

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La potence sous toutes les coutures


La Potence vue du ciel

 La Potence : revue de détails

 


 

 La Potence à la loupe

Photos prises du côté Nord

Le pilier Est

le pilier Est

 

1 - un départ de voûte 3 - encadrement de fenêtre

Départ de voûte du pilier Est

encadrement de fenêtre du pilier Est

4 - un support de voûte 5 - encadrement de fenêtre

Un support de voûte - pilier Est

encadrement de fenêtre du pilier Est

2 - Sans doute ce qu'il reste d'un couloir

 

Le pilier Ouest

le pilier Est

 

1 - le couloir du pilier Ouest 2 - Encadrement de fenêtre 3 - un support de voûte

Le couloir du pilier Ouest

encadrement de la fenêtre du pilier Ouest

support de voûte

 

Photos prises du côté Sud

Les mâchicoulis

Les mâchicoulis de la tour Ouest Les mâchicoulis tréflés Les mâchicoulis vus sous un autre angle

les mâchicoulis tréflés de la tour Ouest

les mâchicoulis tréflés de la potence

machicoulis vus sous un autre angle

 

Disposé à mi-hauteur des tours et de la façade du château le larmier est destiné à faire tomber l'eau de pluie en gouttes à distance du pied de l'édifice, pour éviter les dégâts qui causeraient des dégradations sur la partie inférieure.

le larmier

 
 

 


 

 

La rénovation de la Potence

 

Celle-ci fut une oeuvre de longue haleine et une belle preuve de persévérance de la part des élus et des défenseurs du tourisme et du patrimoine puisqu'elle s'étala sur plus de 30 ans. Elle connut deux phases.

 

  • L'appropriation publique et la table d'orientation (1935)

-La potence avant les travaux (vue de face)-La potence avant les travaux

Avant la Guerre, la Potence, propriété de la famille Grellet, donnait de sérieux signes d'inquiétude : ainsi qu'on peut le voir sur ces photos, la ligne de mâchicoulis subsistant depuis plus de deux siècles entre les deux tours malgré l'affaissement du mur qui lui servait d'appui, menaçait de céder aux lois de la pesanteur et de la résistance des matériaux et de disparaître, privant ainsi la commune de ce monument original et emblématique.

Les travaux s'annonçaient comme étant d'ampleur et de nature à faire reculer les fortunes les mieux établies... (en 1945, ils seront estimés à 400 000 Frs, dont 100 000 pour le seul échafaudage ; estimation portée à 489 000 Frs en 1949).

C'est pourquoi germa l'idée d'un don à la commune dont il était attendu une protection au titre des monuments historiques et, par voie de conséquence, la prise en charge par l'Etat de l'entretien, comme il est de règle pour les MH.

Les personnalites lors de l'inauguration de la rénovation de la table d'orientation-Raymond Julien-Pagès devant la table d'orientation le jour de son inauguration

Ainsi fut fait : un acte authentique de 1935 atteste le don par le baron Pierre Grellet à la commune d'Allègre du tènement sur lequel était autrefois établi le château. Le classement suivit en 1937 (toutefois à la condition expresse que l'Etat n'ait pas à intervenir dans le financement des travaux de restauration), ainsi que, pour valoriser le site, la réalisation, sur l'éminence, d'une table d'orientation d'une remarquable facture. Cette réalisation fut conduite sous la responsabilité de l'administration des Ponts et chaussées placée sous l'autorité de l'ingénieur des TP en résidence à Allègre, M. Massot, René Chossegros étant maire. Pour marquer l'évènement, en 1938, ladite table d'orientation fut inaugurée (photo de gauche) en présence d'Ulysse Rouchon (à droite, portant le nœud-papillon), du baron Grellet (canne), de Raymond Julien-Pagès (à droite, devant la table d'orientation), gendre de Victor Pagès, qui fut conseiller général du canton d'Allègre et président du Conseil général, et qui œuvra beaucoup dans le tourisme (il fut le fondateur, au niveau local des Amis d'Allègre, et, au niveau national, des Logis de France et des Gîtes ruraux).

Mais deux ans après, la Guerre survient, qui interrompt les projets de restauration et renvoie les travaux à des jours meilleurs...

 

 

  • La rénovation (1952-1956)

On se souvient de la décision de principe de l'Etat qui avait accepté le classement sous condition de ne pas engager de frais pour la restauration et que, inversement, la commune espérait bien que ce classement la déchargerait de toute dépense.

Dès 1945, le problème de la restauration de la Potence est posé : l'Etat refuse toute participation... sauf si la commune accepte de contribuer financièrement aux travaux. Le conseil municipal s'oppose. La situation est bloquée. Le préfet attire l'attention du maire sur ses responsabilités en matière de maintien de l'ordre public et lui demande de protéger les abords du monument ; l'administration des Beaux-arts menace de retirer le classement, ce qui aurait pour conséquence de reporter l'intégralité de la charge sur la commune. Au conseil municipal, une (ou des ?) voix s'élèvent même pour suggérer que l'on détruise ce monument, mais, si la commune renommée rapporte ce propos, on n'en trouve aucune trace ni dans les délibérations (aucune mention), ni dans les dossiers (aucun devis) : il semble donc que ce fut plutôt une boutade... mais qui est restée dans les mémoires.

En 1946, des bonnes volontés se manifestent à l'initiative du Syndicat d'Initiative et du « comité » des Amis d'Allègre, tous deux animés par Raymond Julien-Pagès, pour dénouer la situation et, donc, trouver des sources de financement. Afin d'atténuer le poids de celui-ci, on distingue l'étaiement proprement-dit de la consolidation.

 

  • L'étaiement (1952-1953) consistera à installer un échafaudage conçu (voir les 2 plans ci-dessous) par André J. Donzet, un jeune architecte en chef des Monuments historiques (ACMH) qui interviendra plus tard, à la cathédrale du Puy, à l'abbaye de la Chaise-Dieu (il est à l'origine du remplacement des ardoises par des tuiles romanes), à l'église Saint-Laurent, au Puy (on lui doit également les secteurs sauvegardés de Riom et de Lyon, celui-ci étant le plus grand de France).

 

Plan de l'échafaudage de la potence en vue de la restauration-Plan de l'échafaudage (coupe)

En 1950, le financement est bouclé : l'Etat apportera 200 000 Frs, la commune 300 000 Frs (sous forme d'une avance remboursable), le Conseil général 197 000 Frs et les Amis d'Allègre 100 000 Frs. Le baron Grellet et la comtesse de Lachapelle devaient faire un don de 15 m3 de bois pour confection des étais.

Les travaux, assurés par l'entreprise Léon Perre, du Puy, démarrent le 13 février 1952 pour se terminer en octobre 1953. C'est pendant cette période qu'ont été prises les cartes postales qui donnent à voir ce très bel ouvrage.

 

 

Le chantier d'étaiement démarre sous la neige -La géométrie est complexe...
 

 

L'étaiement terminé, le chantier de la consolidation peut commencer, avec (sur le sommet) les ouvriers de la même entreprise Père du Puy

 

potence-echafaudage_photo

Les travaux se sont élevés à 747 000 Frs, plus 44 200 Frs d'honoraires pour l'architecte.

 

 

 

  • La consolidation (1955-1956)

L'étaiement constituait une mesure provisoire ; il fallait traiter le problème à l'origine. André Donzet, Raymond Julien-Pagès s'activent pour trouver les financements : l'estimatif des travaux établi par l'architecte s'élève à 1 321 054 Frs, la commune et le Conseil général apporteront chacun 150 000 Frs.

La réalisation, qui s'étend de 1955 à 1956, est à nouveau due à l'entreprise Léon Perre ; elle consiste à réaliser une poutre en béton armé creuse qui servira de linteau et entre les entretoises de laquelle seront glissés des corbeaux en forme de mâchicoulis.

 

poutre en béton armé creuse

Pour cela, les étais de consolidation seront remplacés par un échafaudage d'accès légèrement différent dans la conception et laissant un vide entre son sommet et la nouvelle poutre en béton armé, pour permettre aux ouvriers de travailler (voir photo ci-dessous).  Cet échafaudage restera en place jusqu'en 1956, année de l'achèvement de la phase de travaux.

 

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Les travaux sont à peine achevés que le conseil engage les études et la recherche de financements pour l'illumination de la Potence ; celle-ci interviendra en deux temps (1966 et 1988). Entre temps, une consolidation des tours était intervenue en 1979-1980. Mais ceci est une autre histoire...

Analyse de la façade de la Potence.

Analyse de la façade de la Potence
Par Nicolas Clément (juillet 2017)

 


 

Des sondages archéologiques à la Potence

2017-07 Plan des sondages de 2017

 

En 2017, la municipalité a souhaité un complément d’informations sur les vestiges du château qui se dressait en ces lieux à partir de la fin du XVème siècle.
Ainsi une demande pour effectuer des sondages à la Potence a été engagée.  Après approbation du dossier et obtention des subventions, les sondages ont pu commencer. Il ne s'agit pas là de fouilles, celles-ci demandent un travail beaucoup plus long et conséquent mais de faire le point sur deux zones précises qui ont été examinées dans le détail par des archéologues de "Mozaïques Archéologie" Nicolas Clément et Cécile Rivals.
C'est au mois de juillet 2017 que les travaux ont débuté, ils ont duré deux semaines. Pour le travail de gros oeuvre qui consistait à enlever la couche superficielle et déplacer des blocs importants, il a fallu monter un mini tractopelle sur le chantier. Ensuite ce sont les archéologues qui se sont mis au travail avec des outils de spécialistes bien plus précis.

 Sondage 1


Il avait été décidé dans un premier temps, de creuser au niveau de la porte d'entrée principale du château afin d'en dégager le seuil. Celui-ci a été effectivement découvert sous une ciquantaine de centimètres de terre. Une bande d’une dizaine de centimètres a dévoilé un niveau charbonneux (traces de l'incendie). Dans la partie la plus basse, un filet avertisseur d'une gaine de conduit électrique servant à l'éclairage du château a été découvert. Dans cette partie du sondage quelques restes charbonneux ont pu être observés.

2017-07Sondage 1 : porte d'entrée 2017-07 Sodage 1 : vue de dessus
Sondage 1 : porte d'entrée du château - (Photos N. Clément)

2017-07 Sondage 1 : vue de dessus 2
En rouge : Un filet avertisseur d'une gaine de conduit électrique servant à l'éclairage du château.
Sondage 1 : Photo N. Clément

Sondage 2

La seconde partie des travaux consistait à  identifier le passage qui devait se trouver entre la cour et le donjon. Pour cela une tranchée d'une dizaine de mètres a été creusée à partir de la tour Est de la Potence en direction du Nord-est.

2017-07 Sondages à la Potence 2017-07 Sondages à la Potence
Dans la continuité du mur existant
La partie du sondage n°2 (Photos JPD)

Seule une partie des fondations du mur a été mise à jour, les archéologues ont creusé jusqu'à l'assise basaltique sur laquelle devait sans doute reposer le mur, mais aucune pierre de construction n'a été trouvée dans cette zone. Il est probable que celles-ci ont été récupérées par la population après l'incendie du château le 15 novembre 1698 pour être réutilisées dans les maisons du village.

2017-07 Sondage 2 :  on distingue bien la strate de tuiles
Dans la partie supérieure : une strate de tuiles empilées, aucune n'a été retrouvée intacte
Sondage 2 : Photo N. Clément

Une canalisation creusée dans la pierre, en bon état de conservation a été découverte dans la partie un peu plus au nord de la tranchée. Elle servait à amener l'eau de pluie des toits du château dans la tour Nord-est qui contenait une citerne.

2017-07 Sondage 2 : une canalisation
La canalisation
Sondage 2 : Photo N. Clément

Sous la strate de tuiles, les archéologues ont mis à jour des carreaux de sol en terre cuite, bien en place et en bon état.

2017-07 Sondage 2 : toujours en place des carreaux en terre cuite
Toujours en place des carreaux de terre cuite.
Sondage 2 : Photo N. Clément

Dans un étage inférieur d'autres carreaux plus grossiers ont pu être observés. Ce qui conforte la thèse de la construction du château (en 1385) sur un autre bien plus ancien. Rappelons à ce sujet que la première mention du château d’Allègre remonte à 1222.  Les ruines actuelles de la Potence appartiennent au château reconstruit par Morinot de Tourzel à la fin du XIVe siècle. La localisation du premier château est inconnue, mais la découverte de ces pièces en terre cuite attestent de l’existence d’un état antérieur à celui du XIVe siècle.

Peu de cendres ont été signalées dans ce secteur du sondage, ce qui permet de supposer que l'incendie de 1698 n'a pas forcément détruit cette partie-là du château. Il est possible que l'incendie ne soit pas à l'origine de la destruction totale du château, en effet des traces ont été observées dans le sondage 1 mais pratiquement pas dans le second. Le feu a sans doute détruit une partie de la toiture qui n'a jamais été réparée et a entraîné la dégradation rapide du site. Yves V qui possédait plusieurs autres lieux de résidence ne jugea pas utile d'investir dans un château qui menaçait de s'effondrer. Ainsi ce qui fut l'un des plus beaux châteaux d'Auvergne fut assez rapidement transformé en une carrière de pierres qui ont fait l’objet d’une récupération organisée et rapide.

Des objets divers ont également été mis à jour, des fragments de tuiles rouges avec le trou pour fixation, certains de ces fragments sont émaillés. De nombreux restes d'ardoises ont été retrouvés ce qui révèle la coexistence de de ces deux modes de couverture. Des dizaines de clous ont été collectés, ceux-ci servaient à  la fixation des tuiles.

D'autres objets intérressants ont été découverts, comme cette clef de coffre (en mauvais état), ce morceau d'étoffe ou encore ces deux pièces de monnaie, des douzains relativement bien conservés, ceux-ci ont été frappés à Rouen aux alentours de 1498. Le douzain était une monnaie qui avait été créée par Charles VII, rappelons ici que ce roi était venu passer une nuit au château d'Allègre, c'était en janvier 1425.
Une balle de mousquet de un centimètre de diamètre environ, en métal, fait aussi partie de la collecte.

 Photos des objets collectés

Tous ces objets ont été trouvés dans le sondage n° 2

2017-07 Sondage 2 : des douzains 2017-07 Sondage 2 : morceau de tissu
Deux pièces de monnaie, des douzains et un morceau de tissus
Sondage 2 : Photo N. Clément

2017-07-All-Sondage2-clef-N-Clement

 Une clef de coffre (plus de trois siècles sous terre ont eu raison de l'objet métallique)

 2017-07 Sondage 2 : un morceau de tuile avec clou
Des restes de tuiles (photo N Clément)

2017-07 2017-07 Sondage 2 : des clous
Des clous pour fixer les tuiles

2017-07 2017-07 Sondage 2 : morceaux de tuiles
Des morceaux de tuiles (certains sont émaillés)
(Photos N. Clément) 

Les travaux terminés, les tranchées ont été totalement rebouchées.
A ce jour, aucune étude scientifique n’avait été menée sur ces vestiges de l’un des plus imposants châteaux d’Auvergne. La décision de continuer l'aventure en élargissant le périmètre des fouilles sera prise ultérieurement.

Le dossier est consultable en mairie aux heures d'ouvertures habituelles.
Une nouvelle information en direction de la population est envisagée, l'archéologue Nicolas Clément fera à nouveau un exposé et répondra aux questions des personnes présentes. La date vous sera communiquée par voie de presse et sur le site Internet de la mairie.

Photos J P D & N Clément - A B 2017-11-27

 

 


 

 

Les illuminations de la Potence

 

 

 

 

 

 


 

Créations 3D sur le thème de la Potence

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Les mâchicoulis en 3D

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La chapelle Notre Dame de l'Oratoire (lettre P sur le plan des fortifications)

 

La chapelle Notre Dame de l'Oratoire a été construite en deux temps :

- En 1547, Jean de Mozac, prieur dans le diocèse d'Evreux, apporta à Allègre son village natal, une statue de Notre Dame de Pitié en bois sculpté polychrome (restaurée en 1892). Cette statue (la Piéta) représente la Vierge Marie recouverte d'un voile de deuil, elle est assise, le visage  exprimant tristesse et désespoir tenant dans ses bras le corps son fils mort.

Pour recevoir dignement cette statue (accompagnée de deux autres), Antoine de Mozac, frère de Jean, seigneur du Got et du Chier, riche bourgeois de la ville fit élever un oratoire en forme de niche sur la place principale de la première enceinte du village (actuel Marchédial).
Cette partie correspond au chœur de la chapelle actuelle. La Piéta, était réputée miraculeuse, elle aurait entrainé de nombreuses guérisons.

- En 1650, on construisit la nef de la chapelle, sous la direction de la très pieuse marquise d'Allègre Louise de Flaghac, veuve de Christophe II. La porte maintenant murée sur le côté était "la porte de la marquise". La mesure à grain des seigneurs d'Allègre sert de bénitier. En granit, elle est composée de deux cavités contenant chacune cinq litres d'eau. Autrefois, à Allègre, les paysans promenaient leurs vaches autour de la chapelle pour qu'elles ne "retiennent" pas leur lait. Cette pratique existait encore au début de notre siècle.

NDO-NDO

A la suite d'un vœu, exaucé par l'intercession de Notre Dame de l'Oratoire lors de la reprise de la ville le 30 octobre 1593, et la fondation pieuse du 11 août 1599 (messe du 8 août en l'honneur du Saint-Esprit, messe du 30 octobre en l'honneur de la Vierge Marie), une procession fut instituée le jour de la fête du Rosaire, de l'église paroissiale à la chapelle. cette procession s'est perpétuée jusqu'à nos jours.
En 1650, les Pénitents blancs obtinrentla faveur de s'installer dans la chapelle pour accomplir leurs cérémonies. Les instruments de la Passion sont conservés à la tribune dont la balustrade de bois date de 1650.

Déclarée bien national à la Révolution, la chapelle fut vendue le 21 février 1807 à Jacques-André Harent qui la céda à la commune en 1811. Destinée par délibération du 5 septembre 1811 à devenir un édifice public, elle fut cependant rendue au culte.

A l'intérieur une litre funèbre de quarante-cinq centimètres de hauteur, semée de seize écussons aux armes des familles nobles d'Allègre fut repeinte à plusieurs reprises ; elle souffre aujourd'hui de l'humidité inhérente à la position topographique de l'édifice.

vue d'ensemble

La dernière restauration date de 1993 ; malheureusement, elle n'a pas permis de chasser l'humidité de l'édifice. Une nouvelle intervention sera sans doute nécessaire pour remédier à ce problème.

Chapelle Notre Dame de l'Oratoire - vue nord-Chapelle Notre Dame de l'Oratoire - vue sud-Chapelle Notre Dame de l'Oratoire - détail

Chapelle Notre Dame de l'Oratoire - les cloches-Chapelle Notre Dame de l'Oratoire - la porte d'entrée-Chapelle Notre Dame de l'Oratoire sous la neige

 

 

Notre Dame de l'Oratoire la nuit

 


 

 


 

Intérieur de la chapelle

L'autel

L'autel de la chapelle

 

Les vitraux de la chapelle

Le vitrail de forme ronde situé à la tribune

 

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vidéo : Les vitraux de la chapelle s'animent

 

 

 

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Les mâchicoulis en 3D

 

Genèse des mâchicoulis tréflés de la potence

Variations lumineuses (Haute Définition)
Pour profiter de la haute définition cliquez sur le petit rectangle en bas et à droite de la vidéo.

Les mâchicoulis en 3D semblent sortir de la potence

 

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