ACTUALITES 2008

 

NECROLOGIE

 

Le 11 septembre, est décédé, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), Pierre Leydier, né à Allègre le 4 décembre 1921. Pierre Leydier était quelqu’un de très apprécié à Allègre, en raison de son affabilité, de son goût pour l’échange et le dialogue, et aussi quelqu’un de recherché en raison de sa connaissance très complète de la commune et de ses habitants. En effet, servi par une remarquable mémoire ainsi que par son intérêt et son goût pour tout ce qui était humain, il avait gardé intacts ses souvenirs d’enfance, malgré une vie professionnelle qui l’avait éloigné très tôt de sa commune natale. Elève du cours complémentaire d’Allègre, auquel il s’était toujours considéré comme redevable, en particulier à ce couple d’instituteurs exceptionnels que furent Clodomir et Marie Chossegros, il était ce que l’on appelle un « pur produit de l’école publique ». Pendant la Guerre, il avait été enrôlé dans les Chantiers de jeunesse, à Saint-Pons (Hérault) jusqu’au 8 mai 1945, date de son retour à Allègre ; puis il avait passé le concours de l’Ecole des Impôts et était entré, en 1948, dans l’administration des Contributions directes ; il avait fait toute sa carrière dans la région parisienne jusqu’en 1986, année de sa retraite. Parallèlement à son activité professionnelle, il eut, au-delà de son goût pour la politique, de son ouverture et de sa curiosité d’esprit (nourris par une lecture assidue et quasi exhaustive du Monde !), un vrai engagement de citoyen en exerçant des responsabilités dans le monde syndical et mutualiste, dans les associations de parents d’élèves. En 1956, il se maria et eut deux filles et trois petits-enfants. Mais il revenait tous les étés à Allègre où, tant que ses parents furent paysans dans le quartier du Château, il leur donnait régulièrement la main pour faner et où, surtout, il cultivait cet amour du pays natal. Discuter de longues heures (les conversations n’étaient jamais courtes !) avec lui était un vrai bonheur, avec son humour, ses expressions en patois, sa connaissance intime du pays. Il était, à la fois, une figure et la mémoire d’Allègre.

Le 27 septembre, Marie-Louise Rousset, née Pralong, est décédée au Puy-en-Velay. Originaire de Monlet, où elle était née le 18 septembre 1921, elle avait épousé Eugène Rousset, menuisier à Allègre. A son décès, en 1969, elle avait dû reprendre  l’entreprise jusqu’en 1987. Personne discrète et affable, très appréciée dans son quartier, elle avait eu la douleur de perdre, encore jeune, son époux, puis ses deux fils jumeaux, Gérard en 1987 et Daniel en 2003.

Le 15 octobre, à Simiane (Bouches-du-Rhône), se sont déroulées les obsèques de Georges Delobel, décédé à l’âge de 82 ans. Réfugiée à Allègre pendant la Guerre, sa famille y avait fait souche puisque deux de ses fils épousèrent des jeunes filles d’Allègre. Avec son épouse, Alice Deydier, ils s’installèrent à Marseille où ils exploitèrent une distillerie, puis une station service ; ils eurent deux enfants et cinq petits-enfants. Très attachés à Allègre, ils revenaient à Allègre tous les étés, où ils suivaient la vie locale avec intérêt et où ils retrouvaient avec plaisir des têtes familières. Après la disparition de son épouse en 1999, Georges revenait seul, parfois avec son fils qui prolonge la tradition familiale. Hélas, l’été dernier, on ne l’avait pas vu, et les nouvelles n’étaient pas bonnes.

Le 16 octobre, Jean Gondol est décédé à Allègre, après une vie professionnelle et familiale bien remplie. Né à Pouzols, de Vernassal, le 19 février 1923, il avait été ouvrier maçon jusqu’à sa retraite en 1981, dont 30 ans dans l’entreprise Ampilhac ; en 1959, il avait eu un très grave accident du travail sur un chantier à La Chapelle-Bertin. En 1950, il avait épousé Marie Pubellier avec laquelle il avait fondé une belle et grande famille : sept enfants, seize petits-enfants et autant d’arrière-petits-enfants. Jean Gondol était une personne chaleureuse et discrète, toujours affable et qu’il faisait bon rencontrer.

Le 18 octobre, est décédé Jean Civier, employé, demeurant depuis plusieurs années au lotissement des Narcisses ; il avait récemment épousé Elizabeth Goudard, née Montagnon.

Le 25 octobre, c’est aussi une ancienne figure d’Allègre qui a été portée en terre, à l’âge de 97 ans, en la personne Marie Crohas, née Dioudonnat. Originaire d’Allègre, où elle était née le 11 février 1911, elle avait suivi, au pensionnat Saint-Paul à Allègre, puis à l’école Sainte-Marie au Puy, une scolarité qu’elle avait dû interrompre pour aider sa mère dans les soins à donner à son père menuisier, revenu blessé de la Grande Guerre. Elle avait exercé le métier de couturière avant d’épouser, en 1941, René Crohas avec lequel le couple avait tenu jusqu’en 1978, place du Marchédial, un commerce de quincaillerie-droguerie qui était renommé et fort fréquenté. Tous deux eurent quatre enfants, une fille et trois garçons, quatre petits-enfants et trois arrière-petits-enfants. En 1979, à l’âge de la retraite, ils s’étaient retirés près de leur fils Pierre, à Chamalières, où elle est décédée, après son époux disparu en 1987. Mme Crohas était aussi une figure d’Allègre, une personne très attachée à son pays, discrète, affable et très attentive à tous ceux qui l’entouraient.

Nous présentons à ces familles nos biens vives condoléances et l’expression de toute notre sympathie.

JLF 29 10 2008

 

DISPARITIONS

Le 24 août, est décédée, à l’âge de 96 ans, Madame Tony Bertrand, née Favier. Née à Saint-Hostien, elle avait travaillé dans l’hostellerie-restauration dans le département, avant de partir à Paris travailler dans le même secteur pendant environ vingt-cinq années. Puis, après la retraite, à l’âge d’environ 70 ans, elle était revenue s’installer à Allègre, place de la Grande fontaine où elle profitait d’une paisible retraite, entourée de son fidèle compagnon, Félix Roussel, notre futur centenaire, et de sa sœur, Mme Roger Ferrand.


Jeudi 28, une foule émue et nombreuse a accompagné la famille de Michel Garnier lors des obsèques de celui-ci, décédé mardi dernier, à l’âge de 55 ans, à l’hôpital de Clermont-Ferrand. Michel était né à Allègre le 12 juillet 1953 dans une belle et grande famille (11 enfants) d’agriculteurs installée aux « rues vieilles ». Il avait commencé sa vie professionnelle à l’usine de chaussures Raberin, avant de rentrer à l’Equipement comme agent d’exploitation. Il avait été en poste à Blesle et à La Chaise-Dieu pour finalement revenir à Allègre où il accomplit toute sa carrière ; il s’était marié en 1977 avec Marie-Thérèse et tous deux s’étaient installés au Fond de Bar où ils élevèrent leurs trois enfants, avant d’avoir ensuite deux petits-enfants. Michel était une figure bien connue à Allègre, discret et bon vivant à la fois, aimant rire et blaguer. Présent dans les associations, il se passionnait pour le foot (le surnom de « Rubesh » lui était resté), et il était, depuis plusieurs années, président de la société de chasse.
Nous présentons nos sincères condoléances et l’expression de notre bien vive sympathie aux familles.


Michel Garnier
Michel Garnier

JLF 28 08 2008

Mariage

Le samedi 16 août, était célébré le mariage de Christophe Pubellier et de Christelle Roux. Les familles de deux mariés Christophe sont très connues et estimées tant à Allègre qu’à Paulhaguet, si bien qu’une nombreuse assistance se pressait à l’apéritif donné en plein-air, dans le jardin de leur maison de la rue Germaine Tillion.
Le produit de la quête effectuée à l’issue de la cérémonie en mairie a été remise à l’Ecole laïque Jean-Macé qui remercie bien vivement tous les donateurs.
Nous formons des vœux de bonheur pour les jeunes époux et nous présentons toutes nos félicitations à leurs parents.

JLF 17 08 2008

NECROLOGIES

 

Notre commune a été endeuillée, ce printemps, par le décès de plusieurs de ses enfants qui faisaient partie intégrante de la vie du pays et qui laissent malheureusement des regrets dans le cœur de tous ceux qui leur furent chers.

Le 7 mai, Jean CROHAS est décédé subitement, en achetant son paquet de tabac. Il était né le 24 janvier 1942, à Allègre où ses parents tenaient un commerce de quincaillerie, place du Marchédial. Bien qu’il ait effectué deux périodes en Algérie, il ne s’était vu reconnaître la qualité d’Ancien combattant que peu de mois avant sa mort, ce qui fut pour lui une grande satisfaction. Célibataire sans enfants, il avait vécu au Puy-en-Velay jusqu'à une dégradation de sa santé ; en mars 2006, il était entré, à sa demande, à la Maison de retraite d'Allègre où il s’était très bien intégré à la vie de famille communautaire et où il était apprécié pour sa gentillesse et son affabilité.

Denis MEYSSONNIER était né le 11 juin 1944 à Allègre, au village des Crozes où ses parents étaient agriculteurs. Il avait suivi à Espaly une formation de menuisier, métier qu’il exerça pendant plusieurs années, avant de rentrer à l’OPAC de la Haute-Loire dont il devint un des responsables sur le secteur de Langeac. Il s’était bien implanté dans cette ville, à l’animation de laquelle il participait régulièrement au titre des activités associatives, par exemple pour la fête de Saint-Gall ; toujours prêt à rendre service, Denis était apprécié de tous, ce que l’on appelle couramment une « bonne pâte ». En 1966, il avait épousé le Huguette Ludon, elle aussi originaire d’Allègre (Chaduzias), et tous deux avaient eu un fils.

Il est décédé à l’hôpital de Clermont-Ferrand le 11 mai 2008 d’une maladie aussi brève que soudaine. A l’enterrement, qui s’est déroulé en la collégiale de Langeac, de nombreux habitants d’Allègre avaient fait le déplacement d’Allègre pour témoigner leur sympathie à sa famille, et en particulier à son épouse, Huguette, à son frère, Marcel, et à sa belle-sœur, Josy.

Marie-Rose RECIPON, nous a quittés le 16 mai 2008 après une longue et douloureuse maladie. Elle était née dans la famille Roux, à Barribas (commune de Monlet) le 7 mai 1922. Elle s’était mariée en 1943 avec Maurice Récipon, avec lequel elle s’était installée dans la maison familiale du quartier du Fangeas ; ils avaient eu trois enfants, Danielle, Michel et Raymond, six petits-enfants et huit arrière-petits-enfants. Personne affable et toujours de bonne humeur, elle savait réserver le meilleur accueil aux clients tant du café implanté dans la maison familiale qu’elle avait exploité très longtemps, que de son époux qui exerçait la double activité de négociant en bestiaux et d’agriculteur.

Jean MONTAGNON est décédé le 1er juin 2008 à la maison de retraite où il était entré, en compagnie de son épouse, en 2003. Il était né le 7 août 1919 à Serbannes (Allier) ; d’une famille qui se déplaçait pour trouver du travail là où il se trouvait, il était arrivé à Allègre tout petit. Il avait travaillé à la scierie Ampilhac, avant d’être employé par la commune de 1964 à 1979, sans compter les innombrables « coups de main » qu’il donnait aux uns ou aux autres au moment des foins ou de la moisson. En 1939, il avait épousé Marie-Louise Rix, de Châteauneuf, décédée en 2003 ; et ils s’étaient installés dans l’ancienne bascule, puis rue du Bac, et, enfin, dans la maison de l’ancien lavoir de Fonteline. Ils avaient eu cinq enfants, dont deux décédés en bas âge, huit petits-enfants, dix-sept arrière-petits-enfants et un arrière-arrière petit-enfant.

Aux proches, aux familles des défunts, nous présentons l’expression de nos sincères condoléances et de notre bien vive sympathie.

JLF 06 08 2008

NECROLOGIE : Paulette VILLEVIEILLE

Jeudi 7, se sont déroulées en l'église paroissiale, les obsèques de Paulette Villevielle, qui était décédée lundi dernier à l'Hôpital Emile Roux à l'âge de 83 ans.
Paulette Marrel était née le 7 avril 1925 au village du Mazel, commune de Bellevue-la-Montagne. En 1956, elle avait épousé Eugène Villevieille ; ils avaient eu trois enfants, Marie-Paule, Henri et Bernadette. La famille s'était installée 22 rue Porte de Monsieur, dans l'ancienne maison Soulier, coiffeuse. Elle avait travaillé, comme aide-soignante, à la maison de retraite. Son époux, le populaire « Gègène », qu'elle accompagnait souvent au jeu de boules (notre photo), était décédé il y a 20 ans ; depuis, elle vivait avec son fils Henri, un gentil garçon apprécié de tous dans notre commune. Paulette laisse le souvenir d'une personne discrète, affable qu'il faisait bon rencontrer.
Que sa famille trouve ici l'expression de nos bien vives condoléances.

villevieill

 

JLF 08 08 2008

De nouveaux commerçants à Allègre

 

Les années passent, et ce n’est pas sans une certaine appréhension que l’on voit approcher de l’âge de la retraite les commerçants qui font, depuis de nombreuses années la vie de notre commune.Raison de plus pour nous réjouir quand de nouveaux et jeunes commerçants prennent le relais. C’est ce qui s’est produit récemment dans deux commerces de notre cité.
Francis Tissandier, 22 ans, a repris les activités de préparation et de vente dans le commerce de boucherie-charcuterie-traiteur longtemps tenu sur la Grand’ rue par ses grands-parents Maurice et Raymonde Tissandier. Francis a suivi sa formation au lycée hôtelier de La Chaise-Dieu, ainsi que par des stages dans le Puy-de-Dôme et en Haute-Loire, dans des maisons aussi réputées que le restaurant du Haut-Allier, à Pont d’Alleyras. Son père, José Tissandier, pour sa part, poursuit la vente des produits régionaux rue du Mont-Bar, face à La Poste.
Le 26 mars, Aurélie Vallas a succédé à Claudine Puech au café du Marché, situé place du Marchédial. Aurélie, 27 ans, est originaire d’Allègre par sa mère. Elle continue l’activité de débit de boissons, ainsi que le PMU, les courses en direct et le dépôt de gaz ; elle y a ajouté un point d’accès public à internet, ainsi que tous les jeux de grattage organisés par la Française des Jeux. En ce qui concerne l’activité du café, Aurélie a l’intention de réaliser quelques travaux de transformation l’hiver prochain pour développer la partie salon de thé, et mettre en place une terrasse extérieure, ce qui sera sans soute très apprécié aux beaux jours. Une fois par mois, sera organisée une soirée à thème.
L’ouverture d’un accès public à internet était attendue depuis longtemps ; nul doute qu’elle sera sans doute très appréciée, non seulement, en cette période de l’année, par les vacanciers souhaitant consulter leur courrier électronique, mais aussi par ceux de nos concitoyens qui, de plus en plus, sont appelés à consulter des sites internet pour tous les aspects de la vie pratique. Cette orientation vers les nouvelles technologies se traduira par un changement de nom de l’établissement qui devrait prochainement fonctionner sous l’enseigne @ Dial’ogue : @ pour le net, et dial pour Marchédial.

A ces deux jeunes commerçants, vont tous nos encouragements et nos souhaits de pleine réussite.

JLF 12 07 2008

Aurélie  Vallas

 

Francis  Tissandier

 

Le conseil municipal visite les installations municipales

 

Samedi après-midi, le conseil avait organisé, à l’intention de ses membres, accompagnés de leur conjoint, une visite des installations communales : salle polyvalente, centre technique (avec présentation du matériel), captages de Fix et de Fonteline, réservoirs d’eau du château, station d’épuration de Fonteline, ainsi que le chantier de la maison intercommunale de la jeunesse.
Ce fut l’occasion pour les nouveaux élus de mieux comprendre la manière dont sont gérés des services publics municipaux essentiels à la vie quotidienne de nos concitoyens, tels que l’alimentation en eau potable ou l’assainissement, et également en quoi consiste le travail de leurs collègues et des employés municipaux chargés de ces domaines. Une occasion, donc, de concrétiser des dossiers qui peuvent apparaître abstraits quand ils sont évoqués autour de la table du conseil… et, pour les conjoints, de comprendre ce qui peut justifier parfois des absences urgentes ou prolongées !
L’intérêt pris par les participants a fait naître l’idée d’en organiser une autre, cet été, ouverte à l’ensemble de la population.

Joignant l’agréable à l’utile, un repas pris en commun a permis aux uns et aux autres de mieux se connaître et de nourrir une ambiance amicale qui aidera à supporter la charge de travail qui attend nos conseillers.

JLF 16 06 2008